Quinn Gaither Messages : 370 Date d'inscription : 19/07/2010 Age : 30 Localisation : Haute-Savoie
| Sujet: Meilleur rpgiste #2 Jeu 12 Aoû - 10:36 | |
| Vous pouvez dès maintenant m'envoyer vos rps du mois d'Aout pour participer au meilleur rpgiste du mois ! Petit rappel : - Citation :
- Les règles :
> Vous devrez m'envoyer le rp uniquement par Mp avant la fin du mois de Juillet avec le lien du sujet. > Cela ne concernera qu'un seul message du sujet que vous souhaitez présenter.
Etant donné qu'il n'y a pas encore beaucoup de rps et que nous sommes peux nombreux, ce premier concours servira d'ouverture. Je vous souhaite donc bonne chance ! Rôle Play de Lana : - Spoiler:
Pat avait cessé d'aboyer. À la place, il sautillait autour de Lana d'un air excité. La jeune fille regardait au loin d'un air indécis. La silhouette semblait belle et bien humaine, et avançait dans sa direction, elle en était certaine. Mais elle ne semblait pas les avoir remarqués, son chien et elle. Lana continua tout de même de faire des signes de la main et d'appeler, d'une voix de plus en plus faible à mesure qu'elle comprenait son erreur.
*Ce n'est qu'un mirage !* soupira-t-elle intérieurement.
La chaleur, le manque d'eau et de nourriture, et ses récentes blessures qui l'avaient fait délirer dans son sommeil, devaient être à l'origine de tout cela. Lana se sentit soudain très en colère, à la fois contre elle-même, et contre le destin qui semblait prendre un malin plaisir à la torturer depuis ce fichu accident de voiture. Non, depuis la disparition de Grandpa Luke, en fait. Ou plutôt depuis que ses parents l'avaient envoyée ici... enfin, depuis qu'ils l'avaient prise sur le fait avec cette bouteille d'alcool. Ou depuis qu'elle avait commencé à b... Oui, bon... on pouvait remonter ainsi pendant des mois voire des années. De toute manière, songeait Lana, on se fichait bien de savoir comment elle en était arrivée là. Ce qui comptait à présent, c'était de s'en sortir. Elle ne tenait pas à moisir ici. Enfin, à se dessécher ici, plutôt. Bref, elle tenait à la vie.
─ Bon, viens Pat... On continue.
Le labrador jaune semblait la regarder d'un air interrogateur. Lana se fâcha davantage. Habituellement, elle était la première à affirmer que Pat était un chien très intelligent, en dépit de son nom qui lui venait d'un personnage pas très malin du dessin animé Bob l'Éponge. Mais à l'heure qu'il était, son agacement et sa déception prenaient le dessus. Elle ne songeait donc pas qu'en tant qu'animal à l'odorat plus développé que le sien, son chien devait sentir la présence d'un autre humain, contrairement à elle. Comme Pat ne bougeait pas, elle le fixa durement et lâcha, agacée :
─ Eh bien quoi ?
... avant de faire volte-face. C'est à ce moment-là qu'elle entendit un bruissement dans son dos et constata qu'elle entendait les pas du 'mirage'. Mais les mirages n'étaient qu'une hallucination visuelle, non ? Ils ne pouvaient pas...
─ Ouch !
La fameux mirage venait de lui rentrer dedans. Lana voulait bien avoir une hallucination auditive en même temps que visuelle, mais elle n'aurait pas su comment nommer une hallucination qui pouvait se cogner à vous, et même vous jeter à terre. Tout simplement parce que ça n'existait pas.
─ Mais tu es réelle ?! s'exclama le faux mirage.
Lana cligna des yeux pour reprendre ses esprits. Elle espérait ne pas s'être à nouveau blessée. Elle en avait assez des bleus et du sang. Puis elle releva la tête et dévisagea d'un œil critique le garçon qui l'avait percutée.
─ Ben tiens, toi aussi, commenta-t-elle en se relevant.
Elle grimaça et se frotta le derrière. Parce qu'au cas où elle ne l'avait pas encore compris pour que sa voiture s'y soit écrasé, le sol de ce désert était dur. Elle considéra un moment le nouveau venu puis se rendit compte qu'il avait crû la même chose qu'elle à propos des mirages. C'est donc sur un ton un peu plus amène qu'elle enchaîna :
─ Qu'est-ce que tu fais dans le coin ?
Elle remarqua son sac à dos et songea qu'il était peut-être en randonnée dans le désert. Mais seul ?
─ D'où tu viens ? enchaîna-t-elle presque immédiatement.
Elle pourrait peut-être le suivre, et revenir à la civilisation par la même occasion ? C'est là qu'elle remarqua son uniforme. C'était bizarre de se balader dans le désert dans une telle tenue. L'écusson cousu sur sa veste ne lui disait rien, mais Lana était persuadée qu'il n'était pas là pour une randonnée. Cependant au vu de sa situation, elle l'aurait suivi même s'il était un dangereux psychopathe. Elle et Pat mourraient de faim, et surtout de soif. Elle aurait fait presque n'importe quoi pour avoir de l'eau. Dire que peu de temps auparavant, son problème le plus urgent était de savoir quoi faire pour ne pas s'ennuyer au ranch ! Elle faillit demander au jeune homme s'il avait à boire sur lui, mais se rappela à temps les bonnes manières. De plus, on obtenait plus en étant poli avec quelqu'un, qu'agressif ou exigeant. Elle modéra donc son empressement et fit les présentations :
─ Je m'appelle Lana. Lana Arwen Lazar, dit-elle en tendant la main. Elle se rendit compte que prononcer son nom était quelque chose de rassurant. Et lui c'est Pat, mon chien.
Elle fit un signe en direction du labrador, qui approcha en remuant joyeusement la queue. Pat se fichait bien que les gens soient en randonnées ou pas. Il état toujours content de faire de nouvelles rencontres.
Rôle Play de Marc : - Spoiler:
Marc était accoudé à sa table individuelle. Il ferma les yeux, et entendit les paroles ennuyeuses et incompréhensibles de M. Jolivet, son professeur de mathématique. Il regarda l'horloge avec impatience, comme si cela allait avancer l'heure. De toute façon, Marc avait compris que ce cour lui semblera tout aussi long que les précédents. Il était assit à la dernière table, devant la fenêtre. Il voyait un jeune d'environ 16 ans se balader. Ah ! Le jeune Thomas ferait n'importe quoi pour grandir d'un coup de baguette, jusqu'à devenir vieux, après la retraite... Il s'endormit, doucement, sans s'en rendre compte.
"Pss... Marc ! Marc ! Réveille-toi !"
Marc rouvrit les yeux et émit les yeux et émit un grognement. Il ne savait pas pendant combien de temps il avait dormit, mais la classe qui était si calme quelques minutes avant, était complètement métamorphosée ! Les élèves se poussaient, hurlant, pleurant. Certains riaient, d'autres étaient totalement perdu, tout comme Marc. Le jeune Thomas se leva et remarqua que le professeur n'était pas là. Il demanda à un élève :
"Mais qu'est ce qui se passe ?! Réponds !"
"Le prof' a disparu dans un nuage de fumée !
Marc, avait les larmes aux yeux, pas de peur, mais de bonheur ! Si ça se trouve, le professeur s'était évaporé à l'aide d'effets spéciaux pour tester les capacités et les réactions des élèves ! Marc se pressa de descendre les escaliers. Il s'arrêta devant la classe des élèves de 3ème année. Il ouvrit la porte, curieux. Eux, aussi, évaporé. Puis soudain, il pensa à ses deux petits frères. Il eut un léger pincement au coeur. Avaient-ils disparus, eux aussi ? Soudain, deux silhouettes apparurent et se dirigèrent vers Marc. C'étaient des enfants de 6 ans et 9 ans. Ils avaient pleurés. Marc sortit de sa poche deux mouchoirs qu'il donna aux deux garçons : C'étaient ses frères ! Il cacha sa surprise, et dit de son air sérieux :
"Vous aussi, vos profs ont disparus ? "
Il firent "oui" d'un signe de tête. Incroyable ! Marc essaya de se frayer un chemin vers la sortie. Des enfants erraient seuls dans les rues. D'autres se précipitaient chez eux. Ses deux frères, coururent vers la maison, paniqués, entraînant Marc par la main. Celui-ci gémit et la retira brutalement, marchant derrière eux. Ils étaient probablement trop effrayés pour parler, et Marc aussi, il fallait le dire. Arrivé aux troisièmes étages, Marc poussa un juron sonore, découvrant que la porte était fermée à clefs. Marc fouilla dans sa poche et en sortit une toute petite clefs. Puis, il ouvrit la porte. Lorsque tout le monde entra, il la referma derrière lui. Puis, il releva la tête avec espoir, mais il comprit vite que c'était fini, que les parents s'étaient évaporés, tout comme les autres. Il essuya ses yeux humides, et ordonna aux autres de se coucher, puis, il monta les escaliers, ouvrit la porte de sa chambre, et s'allongea dans son lit. Quelques secondes après, il dormait, désespéré.
Rôle Play de Dekka : - Spoiler:
Dekka qui était tellement fatigué de cette dure journée, partit avant le couvre freux pour aller se coucher. Dans les couloirs du pensionnat de Coates, des jeunes s'amuser à dégrader les murs, le matériel de l'établissement. La disparition des adultes était la pire chose qui avait pu arrivé dans ce monde répugnant. Et puis pourquoi à t'il fallu qu'elle se retrouve dans une pension de jeunes délinquant riches dans un moment pareille. Se sentant pas en sécurité, Dekka s'enferma à clé dans sa petite chambre. Elle ne prit pas le temps de se changer et se coucha avec un espoir que le lendemain tout redevienne comme avant. L'espoir fait vivre ...
Dans la nuit des cris réveilla Dekka, paniqué, son coeur se mit à battre de plus en plus vite, elle sentait que quelque chose allait lui arrivé. Des pas dans le couloir et des cris étaient de plus en plus proches. Elle entendait des personnes pleurnicher, elle crut même entendre la voix de Caine. Sa poignée tourna, elle plaqua sa main sur sa bouche pour éviter d'en faire sortir un petit cri. Drake qui était de l'autre côté de la porte avec Caine courra la tête la première pour défoncer la porte. Surprise Dekka, cette fois-ci ce mi à vraiment crier. Drake la regarda d'un regard machiavélique même sadique. Il la prit par le bras en la serrant suffisamment fort pour qu'elle ressente la douleur.
" - Voila Dekka, la dernière dégénéré. Dit-il en s'adressant à Drake, puis regardant Dekka. Je te conseille d'être calme avec les autres jusqu'à ce qu'on arrive."
Il la poussa avec les autres. Elle avait vraiment peur, elle avait même envie de pleurer comme certaines personnes, mais elle devait pas montrer ses faiblesses devant Drake et Caine. Ils se dirigeaient à l'extérieur et pris froid, ses dents claquaient et elle tremblait. Devant un trou au sol les deux hommes se sont arrêtaient. Puis le plus fou des deux, Drake, pris une personne que Dekka ne connaissait que de vu, lui fit mettre ses deux bras dans le trou, enfin il versa du béton pour en quelque sorte enfermer leurs mains. Le tour de Dekka était venu, elle regarda le sol, honteuse de ne pas savoir se défendre, plaça ses mains si utiles dans le trou, puis un liquide se mit à lui couler dessus. Elle ne pu s'empêcher de verser quelque larmes. Ses mains étaient maintenant lourdes, immobiles, inutilisable ... Pourquoi donc ? Qu'avait-elle fait pour mériter cela ? Comment des adolescent pouvaient les faire endurer cela sans culpabiliser ? Avait-il un coeur ? Non, c'était sûrement d'horrible monstre. Dekka éprouvait une horrible haine, une colère et une grande tristesse, elle en pouvait plus. Trop de choses lui étaient tombé dessus en un jour. C'était trop dur à supporter pour une simple fille de treize ans, elle craqua, tomba au sol, pour pleurer un bon coup.
Rôle Play de Roxanne : - Spoiler:
Elle se sentait de plus en plus mal à l'aise, assise là face à cette eau si paisible. C'était dérangeant, le bruit des vagues qui s'échouaient sur le sable manquait cruellement. Dire qu'elle n'y faisait presque plus attention lors de ses promenades le long de la plage. Comme toutes ces choses dont on prend l'habitude et qu'on ne remarque même plus. Le tic tac d'une horloge, le ronron d'un ordinateur en fonctionnement, le bruissement des feuilles les journées de vent... A vrai dire, s'il n'y avait pas eu les embruns et ce léger goût iodé qui restait présent sur ses lèvres, qu'elle ne pouvait s'empêcher de mordiller par habitude, elle aurait pu se croire face à un tableau, une nature morte, un paysage vraiment désolant, qui au final reflétait assez bien son humeur du moment présent.
Bien sur Quinn n'avait pas trouvé ses parents non plus, elle avait deviné la réponse avant même de penser à poser la question. Et puis des question il y en avait un tas, dont certaines toutes aussi importantes. Que c'était-il passé ? Pourquoi ? Comment ? Elle avait elle aussi envisage des tas de solutions, du plus réaliste au plus farfelu. Comme Quinn elle avait pensé à une grosse farce, enfin bon il aurait fallu être sacrément bien organisé et faire passer un stage de magie avancée à tous les habitants de plus de quinze ans pour qu'ils puissent disparaître aussi soudainement et tous en même temps... un test ? pourquoi pas... des extra-terrestres ? Dieu ? La CIA ? Une hallucination collective ? Elle avait même pensé qu'elle était peut-être tout simplement morte, et qu'elle se retrouvait dans des sortes de limbes ou carrément en enfer. Car c'était assez un cauchemar pour elle de se retrouver seule, plus de tante, d'oncle, de cousine... mais à ce moment là, pourquoi les autres adultes auraient aussi disparus ? Non, c'était incompréhensible. Pour toute réponse, elle bredouilla un "ah" et haussa les épaules sur un "j'en sais rien" elle finit par poser son menton sur des genoux qu'elle avait remontés contre sa poitrine, et elle se reperdit dans l'immensité de la mer.
Les larmes ne voulaient plus couler, ou elle en avait assez de pleurer. Elle se contenta de rester là, silencieuse, pas tellement consciente de la gêne qui avait pu s'installer. En même temps, elle ne se voyait pas lancer un sujet de conversation... déjà elle ne le connaissait quasiment pas, la seule chose qu'elle savait qu'il aimait, c'était le surf et elle était certaine que ce n'était pas tellement le sujet à aborder là tout de suite... et parler de la pluie et du beau temps comme si de rien n'était, ça n'était pas son genre. Il finit par remuer, lui signalant qu'il allait repartir en ville rejoindre Sam "du bus". Elle avait vaguement entendu parler de cet incident, ça avait assez marqué la ville pour qu'on en parle dans les nouvelles et sa cousine avait du lui en toucher deux mots même si depuis ça lui était sorti de la tête. Elle se dit qu'elle verrait peut-être le garçon sous un autre oeil désormais car jusque là il n'avait rien d'exceptionnel, il était même plutôt discret. Elle hésita un moment, même si elle et Quinn n'était pas à proprement dire des amis, elle n'avait aucune envie de rester ici et encore moins complètement seule. Encore fallait-il qu'il veuille bien qu'elle l'accompagne, s'imposer comme ça ne la ravissait pas tellement mais ce n'était pas comme si elle avait le choix. C'était ça ou partir s'isoler dans la maison de sa tante, manger les réserves en pleurant devant quelques dvd jusqu'à ce que le désespoir l'emporte entièrement, ou qu'un miracle arrive accessoirement...
- Je peux venir avec toi ?
Elle se trouva un peu gauche et très ridicule. Peu importait, l'essentiel était vraiment de rester entourée. Elle ne savait pas encore de quoi il retournait, mais autant d'enfants livrés à eux-mêmes ça n'augurait rien de bon surtout si la situation s'éternisait. Il leur faudrait s'unir, l'esprit d'équipe les aiderait à survivre elle en était persuadée. Alors, autant commencer de suite.
Rôle Play de Jack : - Spoiler:
Jack avait beau réfléchir, et réfléchir encore, son cerveau ne répondait plus : ce n’était pas possible. Il était en mode buguage complet. A chaque fois qu’il se repassait les événements et qu’il essayait de trouver une solution, son cerveau affichait « Error 404. Not Found ». S’il continuait, il allait surchauffer et cramer le disque dur, c’était certain. Aussi, l’arrivée de Briaana fut la bienvenue, et lorsqu’il se rendit compte qu’elle était là, c'est-à-dire, lorsqu’elle lui adresse la parole, il la regarda avec un grand air surpris. Quelques secondes pour se déconnecter de son monde, et il revint à la réalité. Pendant ces quelques secondes il dut avoir un air bête sur le visage, mais il ne tarda pas à lui afficher un sourire. Oh bien sûr, ce sourire n’était pas un sourire plein de joie, pas celui qu’il aurait affiché s’il avait revu ses parents, bien qu’il ait beaucoup de mal à garder un attachement sincère avec eux car ils avaient osé l’envoyer dans ce pensionnat pour un piratage de rien du tout. Eux qui étaient tellement fiers de leur enfant, qui l’avait toujours poussé pour faire face à de nouvelles expériences le punissaient pour un service rendu. Il n’avait pas compris ce geste, et depuis, il s’était détaché d’eux, avait gardé une certaine distance avec eux. Il ne pouvait pas dire que ces disparitions ne lui faisaient absolument rien, bien sûr que ça le touchait, il n’avait que douze ans ! Mais… Ca le touchait certainement beaucoup moins que d’autres. Puisqu’il voyait les contours du visage de Brianna brouillés, il décida de remettre ses lunettes sur son nez, reprenant ainsi son air ahuri habituel. Ne pouvant s’empêcher de rire à la petite boutade qu’elle venait de lui lancer, il tenta de se justifier :
« J’essaie de savoir comment c’est possible, et la seule explication qui me vient à l’esprit, c’est qu’aucun événement rationnel, ou aucune chose existante sur cette Terre pourrait faire disparaître ainsi tous les plus de quinze ans, brouiller la communication téléphonique et l’accès à internet. C’est comme si une clé quatre Giga bits se mettait à ne plus pouvoir contenir que cent vingt-huit méga bits sans aucune raison apparente… »
Il avait choisi de faire une comparaison assez simple, parce qu’il savait que s’il en faisait une en parlant d’un microprocesseur connu uniquement par les mordus d’informatique, elle n’aurait pas réagit. Il aimait étaler sa supériorité, mais il appréciait Brianna, pour le peu qu’il la connaisse, alors il évitait de la rabaisser sur ce genre de chose. Elle était assise à ses côtés dans une posture décontractée mais qui devait être là pour se donner une apparence qui était en désaccord avec son esprit. Forcément, comme tous les autres, elle devait être perdue, désorientée. Vu la façon dont elle lui avait demandé ce qui se passait une heure auparavant, il n’en doutait même pas une seule seconde. La détaillant de la tête au pied, son regard devait être un peu gênant, mais en rien il n’était là pour juger. Comme une caméra, ses yeux étaient là pour montrer, pour saisir les informations. Il lui suffisait de les analyser par la suite… Ne souhaitant pas laisser trop de blanc dans la conversation, il réengagea, même s’il s’agissait plus d’une réflexion à haute voix que d’un semblant de dialogue.
« Puisqu’il est absolument impossible d’utiliser le réseau téléphonique, que l’on ne peut joindre personne, qu’il n’y a aucune sonnerie, la liaison satellite doit être coupée. Le satellite a peut-être été dévié… Quoi qu’il en soit, il faut rétablir le réseau, ce doit être une histoire de codage. Et puis, internet ne marchait plus sur mon pc, ça veut donc dire qu’il y a un souci au niveau de la transmission web… » Se tournant vers elle, il dit sur un ton monocorde : « En gros, on est coupé du monde… »
Le fait de savoir qu’il était coupé du reste du monde lui faisait presque plus d’effet que de savoir que ses parents avaient mystérieusement disparu… C’était malheureux, il n’aurait plus de quoi développer son savoir, à part en relisant les revues scientifiques… Il devait forcément y avoir un moyen d’arriver à rétablir tout cela, et il le trouverait.
Rôle Play de Quinn : - Spoiler:
Quelques minutes plus tôt, Roxanne et Quinn étaient arrivés en courant dans le centre-ville à contre courant d'enfants qui partaient dans l'autre sens. Une épaisse fumée noire s'élevait du deuxième étage d'un immeuble situé à côté de la garderie et de la quincaillerie menaçant de tout détruire si personne ne faisait rien. Sam, en autodidacte, avait demandé à des adolescents d'évacuer la crèche et à Quinn et d'autres de récupérer un tuyau afin d'arroser l'immeuble en feu. Une forte odeur de brûlé flottait dans l'air et du verre tombait lorsque les fenêtres éclataient. Les visages inquiets se tournaient de part et d'autre de la rue, s'attendant probablement à entendre la sirène rassurante des pompiers. Pourtant, tout était aussi calme qu'au matin.
* Vite, vite, vite ! *
Le cœur battant à cent-cinquante, le garçon partit à toute vitesse vers la quincaillerie où il était sensé trouver un tuyau. Celui-ci devant peser lourd, d'autres enfants l'accompagnaient pour l'aider. A peine rentré dans la boutique, il se mit à fouiller en sentant le stress monter. Les articles de bricolage étaient empilés les uns sur les autres et il n'avait pas vraiment le temps de réfléchir à la façon dont les gérants avaient organisés les lieux. Deux minutes s'étaient déjà écoulées, il sentait la sueur perler sur son front. Dehors, il entendait des acclamations... Des encouragements. Que se passait-il ? Il entendit vaguement qu'une petite fille était restée coincée là haut et que quelqu'un s'était porté volontaire pour lui porter secours. Pourtant il n'allait pas monter ?! Il fallait une échelle comme sur les camions de pompiers... Avec... Avec une combinaison et tout le tralala.
" Hé, ça serait pas ça ? Je crois que oui. " dit un garçon en tenant le bout brillant d'un tuyau rouge. " La vache, c'est lourd ce truc. "
Quinn se retourna vivement et vint à sa rencontre avec les autres. S'organisant, ils répartirent le poids sur les épaules de tout le monde - même si c'était toujours aussi lourd et qu'il sentait ses jambes défaillir - et repartirent vers le lieu de l'action. Tout le monde était silencieux. Astrid, inquiète, commençait à jeter des regards insistants sur le bâtiment comme si cela pouvait le faire en sortir. Il y eu des exclamations lorsque deux autres personnes décidèrent de rentrer afin de porter secours à Sam qui ne revenait pas. Pendant ce temps, ils essayaient de dérouler le tuyau et surtout d'en brancher le bout à une bouche d'incendie. Seulement il n'était pas assez large... Ils avaient besoin d'un autre tuyau qu'ils fixent au premier afin de faire rallonge.
" Eu quelqu'un sait ou se trouve le tuyau de la bouche d'incendie ? Parce que moi je veux bien aider... Mais là ça se branchera pas. Le tuyau est trop petit "
Il ne savait pas vraiment pourquoi mais Quinn commençait à trouver Sam antipathique. Il se remettait encore une fois à vouloir jouer son héros... C'était un peu craignos. Surtout qu'il ne connaissait même pas cette fille...
Dernière édition par Quinn Gaither le Mar 7 Sep - 19:19, édité 1 fois |
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